Vie associative
AG 2019 « Au Nom Du Travail »
L’AG 2019 à eu lieu le 28 novembre à la Ferme du portail (Bourgbarré) sur le thème « Au Nom Du Travail « . Jacques Le Goff, ancien inspecteur du travail est intervenu sur les évolutions du travail dans la société, et de Xavier Coquil, chercheur à l’INRA impliqué dans le projet TRANSAE dont fait partie l’Adage, est intervenu sur les changements du travail lors de la transition vers des systèmes herbagers.
AG 2018 « ADAGE et moi, ADAGE et toi, ADAGE et nous ! »
L’AG 2018 à eu lieu le 29 novembre à la Ferme du portail (Bourgbarré) sur le thème « ADAGE et moi, ADAGE et toi, ADAGE et nous ! ». «Cette année, nous voulons prendre le temps. Prendre le temps de nous rencontrer. Prendre le temps de réfléchir, de débattre. Prendre le temps de décider l’année à venir, de prioriser les projets, d’innover de regarder les activités de l’Adage une à une et voir comment on poursuit […] » Marie Edith Macé, Paysanne à Melesse et Vice présidente de l’Adage
Rapport d’activité de l’AG 2018 : Rapport total
AG 2017 « ferme en lait, même pas peur ! »
L’AG de l’Adage a eu lieu le 12 décembre au lycée Théodore Monod au Rheu sur le thème « ferme en lait, même pas peur ». Les documents annuels sont disponibles en ligne : Rapport d’activité 16-17 ; Rapport d’orientation 17-18 ; Adage en Bref
AG 2014 : Créer de l’emploi sur sa ferme
En novembre dernier s’est déroulée l’AG de l’Adage sur le thème de la création d’emplois à travers sa ferme et son territoire. L’idée était de réunir plusieurs témoignages d’initiatives diverses qui allaient dans ce sens. Aussi différentes expériences ont pu être transmises aux 80 participants : le groupement d’employeur, la transformation, les gîtes à la ferme, la transformation et la vente directe, la SCIC Le champ commun et la SCIC Bois Energie.
L’après-midi s’est prolongée par une table ronde avec Denis Gaboriau (ancien président de la FN Civam) et les différents participants. D. Gaboriau a notamment défendu cette idée selon laquelle l’Etat providence devait être stoppé : « L’état joue un rôle essentiel sur les orientations de l’agriculture (subvention, fiscalité). Il faut combattre l’Etat providence. Si ses aides sont importantes, elles ne permettront pas, à chaque agriculteur, de créer de la valeur ajoutée sur sa ferme, et par conséquent de l’emploi sur son territoire. » M. Bostyn (SCIC Le Champ Commun) a complété en disant qu’il fallait orienter ces subventions vers les initiatives et projets créateurs d’emplois. Finalement, M. Boissel (SCIC Bois Energie) a précisé que le projet de la SCIC a vu le jour car il a été porté par les collectivités et qu’ils ont été subventionnés pour son démarrage. Aujourd’hui ils sont autonomes mais l’aide par le portage et les subventions leur ont permis ce fonctionnement.
Retrouver le rapport d’activité dans l’espace adhérent avec les comptes rendus de formations !
AG 2013: La dépendance au sillon …
Le 26 novembre, l’Adage a proposé, dans le cadre de son assemblée générale une conférence – débat sur l’application de la réforme de la PAC. Le public était nombreux et les questions nombreuses.
C’est Samuel Féret, représentant les ONG du Groupe PAC 2013, qui a tracé les nouvelles lignes directrices de la PAC. « Une réforme davantage basée sur la redistribution des aides entre les catégories d’agriculteurs (convergence, aide aux 52 premiers ha) plutot que sur le verdissement de la PAC. Mais les déclinaisons françaises restent nettement en deçà des possibilités offertes ».
La convergence des aides est motivée par un souci d’équité entre les producteurs quelques soit les productions mais en Bretagne, les exploitations laitières sont en moyenne plus petite en surface avec des aides par ha supérieures à la moyenne française (plus de lait par ha et intégration de l’ADL dans la référence DPU – complément herbe et mais en 2010).
Les simulations de l’évolution des aides directes à l’échéance de 2019 pour les fermes adhérentes de l’Adage montrent des baissent d’aides directes (hors recouplage sur la vache laitière) de 10 à 25 % des aides. « Chez les adhérents, les DPU sont situées entre 280 et 450€. Après la réforme, la simulation donne un montant d’aides directs entre 250 et 300 €/ha… Entre les objectifs affichés de soutenir l’élevage et les systèmes herbagers et économes et le résultat final, il y a de la marge… » explique Patrick Guérin, représentant de l’ADAGE au RAD. Les herbagers bretons sont surpris et très déçus par cette perte d’aides publiques. « Heureusement qu’il y a la surprime aux 52 premiers ha et il faut d’ailleurs souhaiter son application maximum le plus rapide possible » complète Patrick Guérin.
Il y a encore de nombreuses discussions au Ministère de l’agriculture sur les mesures et les modalités d’applications. Paul Rapion (DDTM 35) a par exemple souligné toute l’importance du débat autour de la définition de l’agriculteur (possibilité d’exclure du bénéfice des aides des entités non agricoles) et en particulier pour la transparence GAEC (Prise en compte des associés). Sur ce dernier point, François Hollande dans son discours de Cournon avait laissé entendre que la transparence Gaec serait accessible à tous (par exemple un couple en Earl qui passe en Gaec). Pas sur que la bataille des juristes entre la France et l’Union européenne sur la définition des actifs n’aboutisse dans le sens d’une prise en compte large des actifs…
Feader : 368 millions d’euros pour la Bretagne
« C’est plus que ce que nous avions demandé ! » lance Jean-Marie Jacq (service agriculture du Conseil régional). En effet, les fonds du 2nd pilier pour la Bretagne font plus que doublé ( de 170 à 368 millions d’euros) et c’est au Conseil régional qu’il revient d’en assurer la gestion (auparavant c’était la DRAAF). Si les mesures sont cadrées au niveau national, la répartition financière sera régional (entre les aides à l’investissement et les MAE par exemple). Toutefois un cadrage national impose de consacrer au moins 30 % du budget aux MAE Système, comme la MAE SFEI. Pour le Conseil régional, l’expérience de la MAE SFEI sur la précédente programmation est très positive et ce sera donc un axe prioritaire.
Pour Didier Roulleaux (Président de l’Adage), « on a un peu de mal à s’y retrouver… Globalement, il y a une diminution des DPU et la tentation sera grande de compenser la diminution de ces aides par de l’agrandissement ». Réponse de Paul Rapion : « la priorité, c’est de conforter et d’installer. L’érosion du 1re pilier peut orienter vers le 2ème pilier. »
Voici un extrait de la synthèse proposée par Samuel Dugas (Vice-Président de l’Adage) à l’issue des débats : « (…) Au final, il y a un morcellement des aides, une complexification et en plus on se rend compte que nos systèmes économes et autonomes sont pénalisés. Cela doit nous faire réfléchir aussi, car on se rend compte qu’on est sous perfusion des aides publiques. Est-ce que cette nouvelle Pac peut répondre aux gros enjeux notamment l’installation ? Le 1% (pour les jeunes agriculteurs) pourra-t-il répondre à l’enjeu de remplacer la moitié des agriculteurs dans les 10 ans ? Ca ne suffira certainement pas. Ce sera à nous de travailler dans nos réseaux et dans nos fermes pour aller plus loin ! ».
N’oubliez-pas d’aller voir la calculette sur le site de l’Adage pour simuler et mieux comprendre l’évolution des aides directs.